Les mots de la fin
Geoffrey – Cela pourrait en étonner plus d’un, mais il est bien possible de parler de la RSE de façon fun, et ça fait du bien. Les premiers sujets de communication responsable sont arrivés chez les Enchanteurs via les collectivités territoriales (toujours à la pointe de la RSE, mieux que quiconque). Elles nous ont fait réaliser qu’il pouvait bien être traité avec légèreté.
Denis – Une dimension importante est à prendre en considération : la mobilisation et cohésion créée par la RSE, ancrée dans la recherche de sens chez les jeunes.
Cela pourrait amener à nouveau sujet de podcast : “Comment amener ses collaborateurs à incarner sa démarche RSE ?”
Marion – Si le Colibri est content de faire sa part, pendant ce temps, les autres animaux qui jugeaient paniquent maintenant en ne faisant rien.
1h plus tôt….
Thomas a tout installé, les casques et micros sont branchés, les lumières et les caméras allumées, il est tant d’accueillir les 3 invités pour ce premier podcast de l’année.
Geoffrey, Denis et Marion rejoignent la table pour ce huitième épisode de notre podcast “La tête dans les nuages” sur un sujet particulièrement cher à l’agence : la communication responsable.
Silence, on enregistre !
Après une brève présentation des 4 acolytes qui animent cette session, on rentre dans le vif du sujet : Qu’est-ce que c’est que ça, la communication responsable ? Qu’est-ce que cela implique ? Quelle est la place de la responsabilité dans l’entreprise aujourd’hui ? Les bonnes pratiques ? et les mauvaises… ?
Ici, pas de langue de bois, pas de filtre, on ne coupe (presque) rien au montage.
Et c’est parti !
C’est pour nous une source d’inspiration au quotidien. Mais vous a-t-on réellement expliqué son histoire ?
La légende du Colibri est une histoire amérindienne, et rendue célèbre par Pierre Rabhi :
“Un jour, un immense incendie décimait une forêt. Tous les animaux étaient terrifiés et regardaient la scène, spectateurs impuissants de la catastrophe.
Pendant ce temps, un petit colibri tâchait de chercher quelques gouttes avec son bec pour les verser sur le feu. Surpris, les autres animaux lui demandèrent pourquoi il faisait tant d’effort pour un si faible impact.
Et le colibri leur répondit : Je le sais mais je fais ma part.”
Comme les poèmes de Jean de Lafontaine, cette légende cherche à nous transmettre une morale :
À notre échelle, nous pouvons tous être acteur.trice du changement, petit pas par petit pas !
Au sein de l’agence, la légende du Colibri se traduit par des projets à impacts, c’est-à-dire qui participent à l’amélioration de notre société et de notre environnement.
Nous cherchons également à changer nos petites habitudes pour avoir nous-même un impact positif sur notre environnement et notre écosystème.
Comment devenir une entreprise responsable ?
La conviction profonde est fondamentale pour que la stratégie RSE soit réellement existante et durable. Si l’entreprise est guidée par le désir purement marketing de générer plus de profit grâce à ces messages, cela ne fonctionnera pas dans le temps.
Cela induit une certaine patience car il est nécessaire de prendre le temps de mettre en place petit à petit sa démarche responsable.
Si beaucoup d’acteurs sont poussés par effet de contagion, voyant d’autres acteurs qui mettent en place une démarche RSE, le principe RSE reste fondamentalement humain et doit être guidé par la volonté de mieux agir sur son environnement, physique mais aussi social.
La démarche RSE fonctionne sur 3 niveaux :
- le tête : le dirigeant qui impulse et leade la démarche RSE
- le coeur : la conviction et les valeurs que l’on a
- les jambes : les forces internes de l’entreprises qui vont incarner la démarche
L’un ne peut fonctionner sans les autres.
Si la RSE dépasse largement le seul domaine de la communication, qu’est-ce que cela dit de la communication ?
Quel que soit le projet, il n’est pas uniquement question de communication.
En discutant avec le client, on va parfois challenger le business model, le mode de recrutement et d’autres spectres de la base de l’organisation, car nous nous rendons compte que ce n’est pas seulement un aspect communicationnel qui est à travailler, mais un principe fondamental de la structure qui est parfois à améliorer.
L’enjeu de notre métier est aussi de lutter contre les stratégies green ou social que l’on peut considérer comme “fake” ou “bullshit”. Toujours dans cette étude de l’organisation, nous étudions la sincérité de l’entreprise dans ses actions en matière de RSE et de son engagement à respecter une stratégie solide, mise en place dans un but d’amélioration et non pas seulement d’image.
Mais alors, doit-on choisir nos clients ?
Bien entendu, les clients doivent avant tout nous choisir pour ce que nous faisons et pour la manière dont nous le faisons.
Nous avons l’intime conviction de pouvoir changer les choses, et même une certaine prétention de dire que nous pouvons faire évoluer nos clients. Cela fait souvent naître les collaborations quand l’on sait que le client partage nos convictions. Sans conviction, il est difficile, voire impossible d’amener une évolution durable.
Il serait tout de même prétentieux de dire que l’on teste les organisations pour savoir si elles feraient des clientes acceptables ou non. Nous sommes seulement sensibles à la sincérité, à la volonté d’entrer dans une démarche vertueuse, quel que soit le point de départ. Loin de nous l’idée de se poster en chevalier blanc, juge et moralisateur.
Y a t-il une différence entre communication et communication responsable ?
La réponse est ra-di-ca-le. Bien sûr que non, pas chez nous ! Cela induirait qu’il y ait une communication irresponsable, et nous ne le permettrons pas, pas entre nos mains.
Il y a une certaine pression dans le milieu de la communication pour générer toujours plus de ventes ou de chiffres, mais les entreprises doivent se poser les bonnes questions. Notre approche consiste à apporter un point de vue raisonné à cette injonction commerciale : affiner la stratégie du point de vue du consommateur pour réduire la cible et ainsi la quantité produite (affichage, flyer, catalogues, mailing, …). L’objectif n’est pas de sur produire, mais bien de garantir la pérennité de l’entreprise.
Nous sommes davantage dans une logique durable : comment créer des contenus durables, qui auront une durée de vie plus longue, tout en répondant aux objectifs des organisations. Cette question se pose de plus en plus, notamment pour les supports digitaux, comme les sites web.
La vrai question
On pense toujours que la RSE est un sujet “bobo”, de milieux aisés et que tout le monde n’a pas les moyens d’être acteur.ice du changement. Est-ce réellement le cas ?
La réponse bientôt sur la Planète E. (Geoffrey l’a promis juré craché ;))
Retrouvez ici l’intégralité du podcast sur la communication responsable !